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« La libellule de Canet-en-Roussillon 66* » n°2
- lemenstrueldeperpi
- 29 juin 2023
- 2 min de lecture
En plein milieu du foutoir, dans ce qui fût, d’antan, la chambre noire des libertins*Juliette dirigea à coup de pied la canne de l’aveugle.
Yannick : « Tu fais chier Juliette ! Il est 23 h 00 et demain, je dois bosser ! Tu as tout intérêt que ce soit ‘important-urgent-essentiel’
Sinon… ! »
Juliette d’une voix douce : « T’inquiète, il n’est jamais trop tard pour kiffer ta live* de merde. »
La pièce ressemblait à une vraie pétaudière.
Tout comme les vêtements merdiques de Juliette : sabots rongés et crottés comme ceux de Georges Brassens*
Je n’ose décrire ses sous-vêtement cartonneux* !
Osstiasss* !
La boiteuse et borgne :
'"Ce soir, j’ai décidé de te faire un cadeau.
Je vais te faire goûter les couleurs au travers de mon impression.
Laisse-toi faire.
Laisse-moi faire.
Fait ce que te demande.
Ce que je t’ordonne.
Au travers de mon ressenti, tu pourras découvrir l’émotion du troisième Art."
Subitement, Yannick pensa que Juliette avait succombé aux galettes* de Lyrica* du trottoir du boulevard Clemenceau de Perpignan.
La fameuse drogue des pauvres*.
L’aveugle, le fonctionnaire, l' handicapé de la Mairie de Perpignan, Yannick, se masturbe les neurones :
-‘Elle suce, elle se fait enculer, elle vend sa tendresse pour deux francs six sous ?
Pour obtenir de quoi survivre le mois sans pouvoir rouler une pelle tendrement.
Quelle déchéance de l’humanité !
Françoise Sagan* peut se doigter avec son ’Bonjour tristesse’* de mes deux!*
Mais quelle facilité, de se droguer, de s’alcooliser.
Mais quelle Pute*! celle-là!
En abandonnant son enfant pour pondre le cinquième Art !*
Vas-y ma Juliette !
Fais-moi goûter les couleurs !
Même si tu es laide, vieille et moche, moi, je t’aime !’
Pensât Yannick en sourdine en bandant aussi dur que Rocco Siffredi*
Qui veut la suite ?
