top of page

Mandala : La tisseuse de rêve du 66*.

  • lemenstrueldeperpi
  • 27 mars 2023
  • 2 min de lecture

Parfois, le hasard éveillent certaines curiosités et pas que les malsaines.

En plein milieu d’une cafétéria du centre-ville de Perpignan, en essayant de faire abstraction des conversations de Q de ses messieurs et des geignements des mals baisées, Stéphanie m’ôte de ma méditation pour me demander si sa mère et elle pouvaient s’asseoir à ma table, puisque toutes les tables étaient prises.


Avec éducation je leur offre l’assise avec plaisir.

Nous commençons à palabrer sur tout et n’importe quoi.

Stéphanie âgée de 32 ans, infirmière licenciée pour avoir refusé le vaccin contre La Covid-19. Jouissant d’une magnifique chevelure de lionne aux yeux de tigresse, bien dans sa tête et baskets se dévoile au bout d’une heure :


Stéphanie : « Je fais partie du Cercle Mandala appelé aussi ‘La tisseuse de rêve’ depuis trois ans. Tout à commencé pendant le confinement, une rencontre impondérable sur les réseaux sociaux. Je m’y sens bien et suis enfin en accord avec moi-même. Je suis enfin libre ! Depuis une décennie, j’avais l’impression d’être un mouton sociétal et me suis éteinte. Grâce au groupe ‘La tisseuse de rêve’ je revis ! J’ai trouvé la facilité de vivre en accord mes principes ».


Stéphanie me gribouille sur un bout de papier le schéma de cette communauté. J’ai l’impression de voir le croquis d’un étudiant en médecine de deuxième année sur la méiose.



Moi : « En quelques mots, quel est le but précis du Cercle ? »


Pendant que les mots défilent de sa bouche d’Ange, je m’empresse d’écrire les mots clefs sur un ticket de caisse : Tontine, économie solidaire, chamanisme, notion de cadeaux, tisser des liens, lieu d’écoute, entre-aide, solidarité, sororité, Sœur Gardienne.


Je reste perplexe en diminuant mon ignorance.


rue Ducup de saint Paul



"Sans contre façon, je suis un garçon"

bottom of page