"Bandons et mouillons... "

"SEX IN THE CITY Perpignanouze "1

"-Alors qu'elle s'était assise seule à « La belle pâtisserie » elle ne pouvait s'empêcher de revivre le souvenir de cette scène.

Sans oser renter aux Halles de PERPIGNAN de peur de le revoir : elle tremblait en espérant croiser un jour son regard ou bien qu'il la contacte. Juste un SMS. Juste un WhatsApp.

Rien y fait!

C'était une histoire d'un dernier verre, d'une rencontre éphémère, d'une causalité.

D'une éblouissante sensation charnelle. D'une attirance et instinct animal...

La baise. Histoire d'un coup, histoire de Q.

Lui, aussi jeune qu'un Petit Suisse*. Elle, aussi vieille qu'une poule au pot, farcie.

Rien n'était prévu et imaginable pour ce fameux soir.

Quel cadeau, celui du destin : un orgasme avec un inconnu. À son âge, elle ne pouvait que se sentir stupide et bête, cependant honorée sur un mal entendu ?

Les ridules qui ressemblent aux codes de barres. Les seins tombants qui sommeillent aux aisselles. La bouée abdominale qui représente les pneus de M. Michelin. Les maudites poignées d'amour et j'en passe...

"Coin Coin, vilain petit canard que je suis !"

Pensa-t-elle en sirotant un Vichy Catalan.

Elle se souvient des scènes.

La scène où, le bel inconnu, fort et surtout jeune, la plaqua sauvagement contre le mur avec toute la puissance et la virilité dues à son âge.

Tous deux vêtus, il la souleva d’une main, comme si cette femme était devenue une plume pendant la boulimie de la ménopause et dix kilos à chaque fesses en plus…

Les mains du Petit Suisse* positionnées entre les cuisses de la couguar pour maintenir ses jambes écartées avec l'intention de la prendre comme une proie debout contre le mur. L’inconnu appuyait sa bite en saccades de plus en plus longues contre le vagin de la grisette qui enflait malgré elle…. Un rythme de va-et-vient entre les parties intimes d'un coup du soir et commence la cadence du plaisir physique…. Le plaisir sexuel pur et divinement enivrant… le tic tac des gémissements simultanés, l'ivresse sexuelle qui transforme le frottement de deux corps comme une évidence.

L'atmosphère, amphitryon du savoir vivre, accueille avec aisance l'odeur de la testostérone et de la mouille vaginale.